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☣ Subculture : Hyperweb et Cyberspace
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Yiéran Valrogh
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03/01/2013
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Sujet: ☣ Subculture : Hyperweb et Cyberspace
Ven 22 Fév - 13:20
☣ Subculture : Hyperweb et Cyberspace
Si vous êtes familier avec la littérature cyberpunk, la compréhension de cette partie de l'univers de Kertapolis en sera grandement simplifiée. Toutefois, hormis les termes "Cyberspace, glace et brise glace", les concepts suivants ne sont tirés de nulle œuvre de fiction, sinon de l'imagination et des recherches à l'origine de Violent Vibes.
Sous-groupe attenant :
[ Singularists ]
De Technological Singularity : soit l'ensemble des technologies et des phénomènes ayant traits aux intelligences artificielles, aux superintelligences et à tout ce qui regroupe les activités impliquant une ou plusieurs interfaces cerveau-machine. IA, Gamers addicts, Sliders et jhackers, c'est par ici.
• Meatspace
= IRL
• L’hyperweb
= l’infosphère accessible sur les devices média et les terminaux basiques.
• Am.i Space
= c’est un réseau fermé à l’échelle d’une pièce, d’un appartement, d’un quartier… d’une entreprise, etc. dans lequel les objets informatisés et bioinformatisés interagissent entre eux. Jetez un coup d’œil sur son ancêtre [en fr.]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence_ambiante.
L’Am.i est caricaturalement, la demeure des IA ; depuis celle qui gère et centralise votre apparemment jusqu’au ProIA qui gèrent une chaine de fabrication ou organisent les systèmes de transports en commun de l’Ultrapolis.
Par extension, il est quasiment impossible de faire un pas en EZ et en MB sans entrer dans le champ de l’un de ces réseaux, ils se recoupent tous et s’englobent les uns dans les autres.
Leibniz disait que la nature ne faisait pas de saut et Aristote, que la nature avait horreur du vide : ces deux conceptions s’appliquent parfaitement à l’Am.i : l’Am.i space est un continuum qui ne connait pas le vide. Vous n'êtes ni plus ni moins qu'avant protégé du piratage.
• Hyperréalité/ cyberspace
= La matrice dans laquelle les gamers, les sliders et les Jhackers s’immergent. Les confirmés et les addicts ont des microbroches derrière l’oreille ; les plus prudents utilisent des dermatrodes, ce qui n’empêche en rien le burn out. Les plus paranos ne supportent pas les implants, craignant de pouvoir se faire « hacker » même lorsqu’ils ne sont pas immergés : être branché ne nécessite pas d’être « physiquement » relié. L’ancêtre précyberhistorique étant le wi-fi. Selon les jhackers, la matrice est partout et les IA ont accès à tout.
• Un Simavi
= (de simulacrum et avatar) ; le substrat virtuel, l’alter égo dans le cyberspace ; il ne s’agit pas de simples avatars mais d’un phantom intégral de la personne transmigré et transcodé dans le cyberspace par la biotechnologie du
DNA data devise
. Ceux qui touchent suffisamment bien au niveau biotechnologie peuvent évidemment programmer leur simavi en se donnant l’apparence qu’ils souhaitent, ainsi que celle de leurs outils et « armes ».
• Simulateur
= le module d’immersion dans le cyberspace. Depuis les vielles bécanes d’une dizaine de centimètres reliées à l’aide de dermatrodes, jusqu’à la micro-broche implantée d’à peine quelques millimètres.
• Jhackers
= contraction entre
jacked in
et hacker ; ce sont les plongeurs pro en cyberspace, généralement dotés d’implants ; leur simavi est archi-customisé et leur simulateur d’accès possède des points de back-up à foison planqués dans l'hyperweb. A moins que quelque chose ne grille dans leur cerveau, ils sauront toujours se matérialiser et récupérer leur simavi. La légende veut que les "morts en plongée" hantent la matrice.
• Qualias
= les unités de percepts et de sensations ; dans le cyberspace, il est possible de régler le level d’intensité des qualias de pair avec le ressentit des « dégats ». Les gamers sont protégés et restent sur des plates-bandes balisées. Les jhackers font des sorties dangereuses.
• Natives / Sentient
= Ce sont des IA générées dans le cyberspace et qui se planquent généralement dans la matière noire de celui-ci, là où de nombreux Jhackers pro attirés par la légende, se crament la cervelle (burn out).
• Un Turing / Un Searle
= une Super IA qui en contrôle des masses. A l’origine, plus d’un demi-siècle alors, elles n’étaient qu’une hypothèse commode pour camoufler le jhacking (financier en majorité) et mettre les enquêteurs de la WorldNxT sur de fausses pistes. Les IA domestiques existaient déjà tout comme les super IA militaires (les plus notoires étant Turing, Searle et Moravec). Les cyberlégendes vont bon train et aujoud’hui même les jhackers racontent des expériences de rencontre du type ultime.
• Un inforg/ des inforgs
: entités constituées d’informations qui existent dans l’infosphère de l’hyperwerb et du cyberspace. Ce sont des entités natives qui se génèrent spontanément et « agressent », « spamment » ou « pop up » sans qu’elles soient sollicitées et « noient » les utilisateurs d’une foule d’information gratuites. Un bon pare feu suffit généralement à les repousser.
• Blindsight
= l’immersion, lorsque tous les sens sont dans le cyberspace et que le corps du côté du meat-space ne capte plus rien.
• Pare-feu
= ensemble des programmes constituant le bouclier de base des jhackers, plus ou moins résistant aux attaques des sentients, natifs et autres inforgs.
• Brise-glace
= l’ensemble des programmes offensifs visant à casser les protections d'un système et l'infiltrer. Grossièrement : "virus."
• Glace
= système de sécurité, du plus simple (domestic IA) au plus complexe (IA militaire). le terme de glace provient de l'apparence et de la manifestation du système dans le cyberspace. Glace est un sigle qui signifiait, aux temps reculé de la bioinformatique : Générateur de Logiciels Anti-intrusion et Cryptage Environnemental.)
• Semiosis
= Le mode de communication entre les simavis et les entités natives du cyberspace ; langage perceptuels par qualias instantanés.
• Dark matter
= La matière noire du cyberspace. Elle est générée et architecturée par des I.A et non pas créée ex-nihilo. Pour l’instant, les humains (sliders pro et Jhackers) n’y accèdent pas d'eux-même. En dix ans, tout un tas de légendes ont été créées et diffusées parmi les mordus de la matrice. La matière noire elle-même reste pour la plus part des connectés une légende et seules les firmes et entreprises à très gros capitaux en sont inquiétés. Mais certainement l’une d’entre-elles tirait les ficelles à la base, avant que quelque chose ne lui échappe. Et ce n’est peut-être pas celle que tous s’accordent pour montrer du doigt.
• Un gap
: une entrée vers la matière noire. C’est un eldorado, peu en trouvent, et encore moins n'en reviennent avec tous leurs neurones. Il est impossible de forcer l'entrée d'un gap avec un brise glace. La légende veut que le gap se génère spontanément.
Un exemple en contextualisation here
:
Spoiler:
(...)
« Tu plonges ? »
La question était éminemment rhétorique, aussi, reçu-t-elle une réponse méritée :
« Nope, j’viens m’faire cuire des pâtes. »
Halley pesta un rire en secouant la tête et JackZ fixa les dermatrodes à usage unique sur sa nuque et ses tempes. Il se laissa choir dans l’assise ergonomique qui lui moula les corps avec une avidité presque monstrueuse et entama les branchements, la fièvre et la hâte s’emparant de lui.
« Simple reconnaissance »
, murmura-t-il, déjà absorbé. Halley évita de rétorquer le « c’est ce qu’on dit » qu’il avait au bout de la langue et demanda plus prudemment, profitant de l’état de lucidité de son boss :
« Hey, tu peux me ramener un échantillon de la dernière glace de chez Symtec-Lab ? »
JackZ arqua un sourcil et étira une grimace dédaigneuse.
« Why tu veux leur dernière merde ? J’suis sûr qu’on peut voir les fissures à l’œil nu tellement sont nazes »
. Il fouilla sous le siège et extirpa un tuyau de plastique opaque tandis que ses prunelles bleu flash pulsaient sur le jhacker au crâne rasé dont le monocle optique implanté reflétait l’affichage des holoécrans de la salle. Il renifla et rehaussa sa grimace en méchant sourire tout en vérifiant que le cathéter ait été changé.
« T’aurais pas une passe à faire en rapport avec LitDefencer ? »
Halley ricana comme un crétin pour toute réponse, du haut de ses deux mètres d’armoire à glace.
« Wokay, j’te ramène ça. C’est sur mon chemin…»
railla JackZ.
Les sociétés de sécurité Am.I, anciennement les bons vieux developers d’anti-virus, fricotaient toutes avec les jhakers pour « améliorer l’expérience » de leurs produits et faire des coups foireux au concurrents ; et les gueguerres profitaient au HackZ dispatchés sur la RZ : beaucoup plus chauds à tracer pour les agents desdites sociétés. WorldNxT était neutre et n’avait aucune obligation envers ce genre d’entreprise. Jackz retira le sceau garantissant la stérilité du cathéter et fourra les mains dans son fut, non sans grimacer de déconvenue l’temps de se le ficher dans le méat. Halley regarda ailleurs et s’abstint de tout commentaire. Se brancher pour la vidange ne signifiait qu’une chose : qu’on passerait plus de six heures en immersion. Le géant lui apporta son simulateur, l’aida à compléter les branchements et lui passa les dés au bout des doigts. C’était tellement plus simple avec un implant. Lui seul savait véritablement pourquoi il n’en voulait plus. Dès qu’il sortait de sa cellule étanche il lui semblait pouvoir sentir la pesanteur des Am.i bien que le réseau soit clairsemé loin de la densité que connaissaient l’EZ et la MB. Les satellites et les mobilbornes que les HackZ déplaçaient assuraient un accès stable à qui voulait slider, sur l’Hyperweb et dans le Cyberspace. Le simulateur était en veille et prêt à répondre à l’impetus cérébral de JackZ, monture personnalisée ne répondant qu’à son ADN et ses propres ondes alpha, comme en possédait tout jhacker qui se respecte.
« I’m goin’ »
, feula-t-il avant de fermer les yeux, basculant aussitôt en sentant l’explosion d’un millier de bulles lui remonter le long de la colonne. C’était à cause de cette sensation que les sliders parlaient d’immersion et de plongée.
JackZ Omega rouvrit les yeux sur l’étendue mirobolante du cyberspace depuis l’un des points de login semi-aléatoire que générait son simulateur. Devant lui brillaient comme autant de supernovæs en plein effondrement, les activités et le trafic en temps réel dans les enchevêtrements d’Am.I Space attenantes. Il était en pleine EZ, près de la Globe Tower, en furtif bien évidemment. Il vérifia les routines des proI.A dont il avait la charge et fit le tour de la glace qui protégeait le système de la firme. Ça représentait des milliers de kilomètres d’altitude dans le cyberspace. Escalader le mont blanc IRL à mains nues était un jeu d’enfant à côté. Briser la glace de WorldNexT aurait dû rester quelque chose d’impossible et bien qu’une dizaine d’années se soit écoulées, la blessure narcissique était toujours vivace. Il flotta une bonne heure, fonçant allègrement à une vitesse vertigineuse et entreprit de se rapprocher de l’orbe de l’Enklimacy en ralentissant son avancée pour profiter du simple fait de plonger. Le hakama blanc modernisé, neo-Shinjuku style, ondulait comme un prolongement de son être en tenant lieu de jambes à son simavi, celles-ci se rematérialisant lorsqu’il se mettait à stationner ; ses contours se définissaient alors en une haute résolution, parefeu ossuaire bien ajusté à sa mâchoire, sabre brise-glace fouraillé dans le dos, sans soya pout le tenir. Tout était possible. Sa chevelure cascadait et flottait autour de lui en l’auréolant d’un bleu argent brillant et son regard souligné de nuance turquoise balisait les alentours à la recherche de quelque infrog ou trojan à pourfendre. Son simavi était à peine une sublimation de son apparence dans le meatspace. Il avait connu des jhackers avec un égo surdimensionné et dont les simavis customisés ne ressemblaient plus en rien à la personne irl. Les pro se prenaient très vide pour Dieu dans la matrice.
Inutile de faire durer le plaisir. Fallait qu’il crache ce qu’il savait.
Now.
Le Simulacre d’Amaury Carlisle se propulsa dans l’étendue immatérielle, torpillant l’espace sans aucune distorsion sur son passage jusqu’à atteindre la glace qui protégeait le grand loft de Vangelis. JackZ se fendit d’un sourire de joker en voyant les progs lui foncer dessus et se figer brusquement pour l’encercler sans le bombarder de codes.
« Hello sweeties… »
lança-t-il sans mouvoir ses lèvres. Les progs, retournèrent dans leur veille paresseuse. Amaury les avait développé lui-même et WorldNxT en avait équipé les résidences des partenaires de la firme. L’étendue de glace semblait sans fin devant lui et tandis qu’il la contemplait, une joie inqualifiable irradiait de son visage déformé d’un sourire inhumain. Il se fondit et devint translucide, épousant les codes de la glace, devenant lui-même glace en inoculant son eADN au système de sécurité. Le bleu de JackZ s’y dissout et colora le réseau en un embrouillamini de veinules bleutés qui se déploya à la vitesse de la lumière. Il le traversa. A un peu moins de deux-mille kilomètres de là, si l’espace géographique recelait encore un sens quelconque, le corps d’Amaury s’arqua et se tendit sur l’assise ergonomique, poignets et chevilles tirant avec fureur sur les sangles. Halley eut un commentaire railleur et garda son monocle vers le jhacker en plein trip immersif.
Le schéma de l’Am.I space des appartements cibles apparut à JackZ, dispensé d’une quelconque nécessité de matérialisation ou de représentation des balises envoyées : pour qui le ferait-il ? Il n’était pas en démonstration et personne ne le « voyait ». Dans un plan parallèle, l’IA domestique centralisée de l’appart, ainsi que tout le système de dogiciels, se désactivèrent après la création de point de sauvegarde ; ne laissant en veille que le conditionnement, la ventilation et le terminal d’Am.i. Les androïdes de Vangelis se figèrent et le collier de l’esclave émit un faible chuintement signant un déverrouillage intégral. JackZ n’avait pas fait dans le détail : toute device susceptible de déceler sa présence devait être neutralisée et cela avait toujours été ainsi. Aussi, lorsque tout s’arrêtait subitement de fonctionner et que le silence se mettait à régner, cela ne pouvait signifier que deux choses : une bombe EMP de magnitude énormissime avait été lâchée sur Kertapolis, ou, dans un ordre diplomatique bien moins dramatique, Amaury Carlisle venait vous rendre visite.
Apparaitre en plein milieu du meatspace en s’holo-matérialisant à partir d’un terminal d’Am.I était un fantasme que beaucoup caressaient et s’essayaient à réaliser. JackZ en avait fait une routine et se tapait même le luxe d’apparitions esthétisées. Fierté de jhacker à laquelle Omega sacrifiait. Lorsque l’écran du salon se mit subitement en veille, la grande baie vitrée se nimba de violents reflets bleutés et la pièce s’inonda d’une radiance de patterns fractals à la précision vectorielle. L’émission de lumière néon se concentra un instant, aspirée par un point unique à quelques mètres du terminal d’Am.i et fonça sur l’esclave telle une planète géante gazeuse libérée de son orbite. La présence vivante de la pièce était indiquée au jhacker en paramètres biométriques le temps que l’image de son environnement direct n'atteigne une netteté optimale, tout comme l’hologramme de son simavi. (...)
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